Il y a quelques années, alors que je surfais sur une vague de nostalgie sur une certaine plateforme de streaming musical bien connue, je parcourais une playlist de morceaux du groupe I AM, quand je suis tombé sur une chanson que je ne connaissais pas : « À L’Heure Où ». Les paroles étaient puissantes, le refrain m’a touché, et quelque chose a résonné. Il s’avère que ce morceau était une collaboration avec un groupe que je n’avais jamais entendu auparavant : Deluxe. Le flow impeccable d’I AM se mariait parfaitement avec la musique et les voix de Deluxe — et j’ai été immédiatement intrigué.
Très vite, je me suis plongé dans la discographie de Deluxe et j’ai découvert ce qui allait devenir mon nouveau coup de cœur français (même si la plupart de leurs paroles sont en anglais). Composé de six membres et d’autant d’influences musicales, Deluxe mêle funk, jazz, rock, pop et hip-hop pour créer un style qui leur est propre. Leur identité visuelle est tout aussi distinctive — audacieuse, colorée, et toujours centrée autour d’un emblème un peu loufoque : la moustache. Une moustache, c’est audacieux, excentrique, élégant… exactement comme Deluxe.
Plus tôt cette année, le groupe a sorti son septième album, Ça Fait Plaisir — leur premier entièrement autoproduit. Malgré un agenda chargé entre la tournée et les préparatifs de leur propre Super Moustache Festival, nous avons réussi à joindre la chanteuse Liliboy. Nous avons eu une conversation très intéressante sur l’évolution du groupe, de la rue à la gestion d’un festival, et sur l’impact de la parentalité sur la vie de la grande famille Deluxe. Elle nous a offert un aperçu à la fois joyeux et réfléchi de l’univers de Deluxe — et a même révélé sa destination de vacances rêvée (spoiler : c’est l’Irlande).

Présentation de Deluxe
Pour les lecteurs irlandais qui vous découvriraient pour la première fois, comment présenteriez-vous Deluxe et votre musique ?
Deluxe est un groupe du sud de la France. On a commencé par jouer dans la rue. Je dirais que notre musique est principalement un mélange de soul, funk et hip-hop, avec un côté très pop. Et puisqu’on est six dans le groupe et que chacun a plein d’idées différentes, on valorise chaque idée. On ne se laisse pas enfermer dans un seul genre.
Nos albums sont remplis de musiques et de genres différents. Chaque chanson a un style différent. Notre septième album, Ça Fait Plaisir, est sorti le 25 avril 2025. Personellement, il m’a fallu quinze ans pour écrire des chansons qui comptent vraiment pour moi. Cela parle de notre relation en tant que groupe et du fait qu’on est encore là, ensemble, au bout de quinze ans de scène.
Comment l’histoire a-t-elle commencé ?
Quand j’ai rencontré les gars, je faisais du babysitting sur le Cours Mirabeau à Aix-en-Provence, et eux jouaient dans la rue, des morceaux qui ressemblaient beaucoup au titre “All Over The Country” sur notre dernier album — instrumental, du funk accéléré. À l’époque, ils chantaient les refrains ensemble — plutôt en criant. Je les ai rencontrés au bar et je leur ai dit : « Hé, moi aussi je sais chanter. » En réalité, je voulais sortir avec l’un des gars, alors je l’ai un peu harcelé et je n’ai pas lâché (rire). Six mois plus tard, j’étais dans le groupe, et ça fait maintenant quinze ans.

Kilo, Kaya, Pepe, Pietre, Soubri, Liliboy… d’où viennent ces noms ?
Ça s’est fait assez naturellement. Ils ont choisi leurs noms de super-héros quand ils étaient ados (rire). Piètre vient d’une bière corse appelée Pietra. Kaya, c’est un peu son nom de famille épelé d’une façon plus cool — ça sonne comme le mot pour l’herbe (rire). Kilo s’appelle comme ça à cause de la puissance avec laquelle il frappe sa batterie. C’est lui qui a commencé à m’appeler Liliboy. Maintenant, je réalise que ça sonne un peu comme « Little Boy », la première bombe atomique. C’est assez violent, mais j’aime bien, ça donne une touche puissante à mon nom (rire).
Quinze ans ensemble, d’innombrables collaborations, des débuts dans la rue jusqu’à la gestion de votre propre festival… Quand tu regardes en arrière, qu’est-ce qui te rend le plus fière ? Et y a-t-il quelque chose que tu considérerais comme un regret ou une leçon apprise ?
Les gars ont toujours eu le sens des affaires, bien avant qu’on devienne intermittents du spectacle. Ils avaient décidé depuis longtemps que la musique serait leur gagne-pain. Ils étaient prêts à tout pour que ça marche.
On gagnait notre vie en jouant dans la rue, en faisant des mariages et en vendant un set DJ juste après. On a été signés par un label indépendant, Chinese Man Records, et c’est là qu’on a appris comment fonctionne le business de la musique. Comme eux, on a lancé notre propre label indépendant : Nanana Productions. On n’avait pas beaucoup de couverture radio ou télé, alors on s’est dit que signer avec un grand label comme Universal/Polydor nous aiderait et nous donnerait une visibilité plus large. Mais c’était autour de 2020. Le jeu a radicalement changé quand on a signé chez Universal en 2019 pour Boys And Girls. Le Covid est arrivé juste avant : on devait partir en tournée avec un grand spectacle.
On a testé toutes ces recettes de gestion, et on a beaucoup appris. Aujourd’hui, c’est la première fois qu’on n’est pas signés sous forme d’un contrat de licence : on gère directement avec tous les acteurs pour diffuser notre musique. Deluxe est désormais une entreprise indépendante.

Fusion musicale et collaborations
Vous faites constamment appel à des invités sur chaque album. Beaucoup d’artistes ont des featurings occasionnels, mais Deluxe pousse vraiment cet exercice. Pourquoi ?
Chaque artiste avec qui on collabore est une fenêtre qu’on ouvre — comme la chanson “Windows Open” — où on va explorer une autre langue. On a fait une collab avec La Rue Kétanou, par exemple, pour que je chante en français. Et là, on a un artiste brésilien — (ndlr : Luizga sur « Windows Open ») — donc on chante en portugais. J’ai besoin d’un professeur, tu vois ? J’ai besoin de quelqu’un pour me montrer la voie et me donner la confiance nécessaire. Je ne le ferais pas toute seule. Chaque featuring ouvre une porte, une fenêtre sur notre musique et nous permet d’oser des choses qu’on n’aurait pas faites autrement.
Beaucoup de ces collaborations viennent d’artistes rencontrés en tournée ou dans des festivals. Certains d’entre eux, on les a tellement écoutés en grandissant. C’est génial de pouvoir tourner : on rencontre des gens et on découvre de nouvelles musiques. C’est la meilleure façon de croiser des artistes.
Quelle serait votre collaboration de rêve ?
J’aimerais beaucoup faire une chanson avec Adi Oasis. On l’a eue sur notre festival l’an dernier et c’était incroyable. C’est une bassiste et une chanteuse soul extraordinaire, et une auteure incroyable. Elle est vraiment badass sur scène. Je me rends compte à quel point j’ai peu de références de vraies musiciennes badass. Je connais quelques bassistes, et pour moi c’est l’instrument le plus cool. Avant ça, notre rêve était de jouer avec Bill Withers. (elle se met à fredonner « Lovely Day »).

Y a-t-il un artiste irlandais avec lequel vous aimeriez collaborer ?
J’adore Biig Piig. Je crois qu’elle est irlandaise, née à Cork. Elle chante aussi en espagnol.
En fait, tu ne m’as pas demandé ma destination de rêves, mais avec les gars, j’aimerais beaucoup aller jouer dans les rues d’Irlande. Jouer dans la rue fait partie de notre histoire. On est allés jouer dans les grandes villes de France pour présenter notre nouvel album — pour être sûrs qu’on sait jouer nos nouveaux morceaux avec très peu d’instruments, un instrument par personne. Pas d’ordinateur, pas de DJ-ing, juste des instruments organiques. Ce serait un rêve d’aller en Irlande avec nos imperméables et nos instruments, jouer dans la rue et ensuite boire plein de bières dans les pubs (rire). Ce serait mes vacances rêvées.

L’esthétique et l’iconique moustache
Une facette centrale de Deluxe, c’est évidemment… la moustache. Elle est partout : sur les pochettes, partout, et même — oserai-je dire — dans la musique. Quand ça a commencé et comment ?
Tous ces cinq gars que je voyais jouer dans la rue quand je faisais du babysitting avait la barbe, sauf un. Lui n’avait que la moustache qui poussait, sans poils sur le visage ni sur le corps. Pour qu’il ne soit pas seul, ils ont tous adopté la moustache majestueuse par solidarité, par amitié. C’est le symbole de l’amitié.
C’est lui qui a dessiné le logo de notre première pochette. Tu remarqueras qu’il y a une petite fente — on dirait un cul. C’est une moustache, mais c’est aussi un cul ! C’est la particularité spéciale de la moustache Deluxe. Ne pas oublier, c’est vraiment important. Elle est restée comme un porte-bonheur, et je l’ai même portée en jupe pendant des années. J’ai le droit de ne pas porter de moustache.
Personne ne l’épile (elle montre l’espace au-dessus de sa lèvre supérieure). À chaque fois que quelqu’un essaie de l’épiler, je dis : « Non, je ne peux pas épiler ma moustache. C’est illégal pour moi. » C’est un symbole d’amitié et j’aime vraiment qu’on puisse reconnaître les différents albums au même logo.

‘‘Ça Fait Plaisir’’ est la première pochette à ne présenter que la moustache iconique — pas de nom de groupe, pas de titre d’album ?
C’est de l’art. J’adore parce que je trouve que cet album parle de nos contradictions et de nos paradoxes. C’est pour ça qu’on a une moustache à deux faces : une boule de feu et une vague d’eau. On est tous des personnes très différentes maintenant, mais on arrive encore à faire de la musique ensemble.
Personnellement, j’ai des sentiments très contradictoires — comme l’horloge biologique dont tu parlais dans ta chronique, ou toute cette éco-anxiété. Je me sens à la fois impuissante et hyperconnectée. J’aime partager ma vie perso ou en tournée sur les réseaux sociaux, mais en même temps je suis constamment bombardée d’informations qui disent que le monde ne va pas bien du tout. Parfois, on a l’impression que ce n’est pas le moment d’avoir un enfant — parce qu’il n’y a pas d’avenir… Toutes ces émotions sont totalement contradictoires. Et je pense que c’est exactement ce que symbolise la moustache feu-et-eau : elle représente tout ça.
Vous avez toujours eu une esthétique très affirmée sur scène — tenues coordonnées, visuel travaillé. Quelle importance accordez-vous à l’équilibre entre style et fond ?
On aime les artistes qui offrent vraiment un spectacle — comme Prince, Bruno Mars ou James Brown. Ces gars ne montent pas sur scène en jogging. Quand tu montes sur scène, tu portes quelque chose d’un peu inconfortable et qui brille — s’il te plaît. Moins c’est confortable, plus c’est stylé ! (rire)
Pour nous, il s’agit de donner une vraie performance — pas trop naturelle, ou sobre. Et c’est aussi une façon de faire équipe. Chacun dans le groupe a une personnalité qui brille, et les costumes le reflètent. Ce n’est pas seulement pour le chanteur — tout le monde fait partie du spectacle.
Notre amie Luana Poncet — d’Oie Studio — est celle qui a fait ma jupe-moustache. Elle a dessiné, cousu et brodé chaque boucle. C’est vraiment un travail de tortue — un an et demi de travail. Elle a fait ses études d’art avec Soubri — il est le centre de notre monde : meilleur ami, percussionniste, réalisateur vidéo, photographe, community manager. Un jour, elle est arrivée avec la jupe-moustache parce qu’ils en avait parlé autour d’un verre. C’est sa cinquième collection de costumes pour Deluxe.
C’est vraiment cool de pouvoir travailler avec des amis et d’évoluer ensemble. Je suis tellement fière d’avoir tant d’amis artistes talentueux et de pouvoir compter les uns sur les autres après dix ans pour créer quelque chose. Ça ne s’arrête jamais.
Racines et maturité
Le nouvel album a l’air d’un tournant. Des chansons comme « Michael » et « Oléga » sonnent très personnelles. Qu’est-ce qui a changé ?
On a grandi ensemble pendant quinze ans. Maintenant, trois des gars sont papa. Avant, on sacrifiait tout — mariages, temps en famille — pour le groupe. Mais maintenant, on a dû réorganiser tout notre rythme : tournées, écriture, tout, pour faire de la place aux bébés et à la parentalité.
Au lieu d’un congé maternité, j’ai pris le temps de me reconnecter avec ma famille : ma sœur — qui est matelot. Nous avons traversé l’océan Pacifique, de Tahiti au Chili. C’était incroyable. Et pour la première fois en quinze ans, je n’ai pas vu les gars. C’était comme une très longue expérience sociale.
Mais être loin de tout — sans pression pour écrire ou de faire de la musique — c’est là que j’ai écrit la plupart de l’album. C’est de là que vient la chanson « Oléga » : « Il fallait que je m’éloigne pour que tu me manques ». Ces gars sont comme mes frères. Je les aime énormément, mais quand tu partages autant de temps fusionellement, tu oublies parfois ce que tu as — jusqu’à ce que ce soit parti. Notre temps ensemble devient alors plus précieux que jamais. On ne se voit plus tous les jours comme avant, donc quand on se retrouve, on essaie d’en profiter au maximum.
Et je pense aussi que j’ai mûri dans mon écriture. J’ai l’impression de ressentir des choses vraies — assez pour me sentir légitime à en parler. Je n’invente pas d’histoires ; j’exprime ce qui se passe maintenant. C’est assez cathartique pour moi.

Après la sortie de l’album, vous êtes retournés jouer dans la rue. Comment c’était, maintenant que vous attirez plus de monde ?
Il y avait environ 2000 personnes dans chaque ville. Mais on s’est fait déloger de la Place Pompidou à Paris. On a dû passer au plan B, faire un genre de chasse au trésor sur les réseaux sociaux pour que les gens nous retrouvent. Evidemment, on a tenté d’obtenir des autorisations pour ces shows, mais on ne les a pas toujours eues ; on l’a fait quand même. Alors, on s’est dit « On risque peut-être une amende, mais si on peut toucher 2000 personnes et leur faire écouter notre nouvel album pour la première fois, ça vaut le coup. »
C’est très punk comme attitude, j’aime ça !
(rire) À Paris, où on s’est fait déloger, on a joué seulement avec un djembé, une guitare, une basse et un maracasse. Les gens ont parlé de ce concert comme si c’était quelque chose d’exceptionnel — on était presque a cappella. C’était de la pure énergie. Ça nous a rassurés et donné la confiance de centrer notre live sur ce nouvel album, sans peur de faire quelque chose de nouveau parce que l’énergie peut rendre tout magique. Quel que soit le set, même si on ne joue pas les classiques comme « Flowers » et « Tum Rakkak »… Et le public n’a pas lancé de tomates sur ce nouveau live. Donc ça va ! (sourire)

« La Tournée qui fait plaisir » semble être un show qui envoie, mais l’emploi du temps est presque chaque soir — comment ça se passe, comment t’y retrouves-tu ?
On a entre un et trois concerts par semaine jusqu’à la fin de l’année. Ce n’est pas facile, c’est assez épuisant. Mais je suis contente. Être en tournée, c’est comme vivre avec le décalage horaire. À chaque concert, tu dois t’adapter à un nouveau lieu, à un public différent, à un nouvel emploi du temps. Tu t’adaptes tout le temps, et il faut faire attention à sa santé physique et mentale.
En ce moment, je suis malade parce que je n’arrive pas à m’endormir avant 4h du matin tellement je suis excitée après un concert. Après un show, il y a beaucoup d’adrénaline à redescendre, on reste debout à faire la fête, et je deviens un peu grognon. Les gars qui sont papa n’ont pas de problème à aller se coucher tôt et ils essaient de récupérer le plus possible — quand ils rentrent chez eux, il ne peuvent plus dormir.
Une bonne façon d’évacuer cette énergie supplémentaire, c’est de la digérer sur scène, et ensuite le reste du temps d’être détendue et bienveillant avec les camarades. On a vraiment une équipe adorable.

Parlons du Super Moustache Festival — votre propre festival. Comment gérez-vous ça en plus de tout le reste ?
Le Super Moustache Festival est vraiment le rêve de Kilo. C’est le plus entrepreneur d’entre nous — toujours plein d’idées — toujours à penser comment transformer quelque chose d’artistique en projet concret, un plan. Ça a commencé comme son rêve, et naturellement c’est devenu le nôtre.
L’idée était de recréer les meilleures expériences de festival qu’on a eues, mais dans notre ville natale. On est allés à des festivals comme Boomtown Fair au Royaume-Uni ou Fusion Festival en Allemagne — ces événements immersifs qui vont au-delà de la musique. Mais ce type de culture n’existe pas vraiment dans le sud de la France. On a donc voulu recréer ça chez nous, où on a grandi avec plein d’amis talentueux. Des amis très travailleurs et passionnés. C’est aussi un super prétexte pour bosser avec la famille et les amis.
La première édition a été un succès — on a eu beaucoup de chance. Maintenant, on veut faire encore mieux, même si on un peu les yeux plus gros que le ventre (rire). Maintenir un festival à flot, ce n’est pas une blague. C’est dur. Mais ça nous donne aussi, en tant qu’artistes, une vraie vision de ce qui se passe en coulisses — de la programmation aux réservations, la logistique, etc. Ça nous a rendus plus conscients de l’enjeu de chaque rôle.

On est aussi très attachés à la représentation des artistes féminines. J’aimerais vraiment voir plus d’artistes femmes à l’affiche. Mais la réalité, c’est qu’il n’y a même pas 30 % d’artistes femmes en tournée. Ça doit changer.
Organiser un festival, c’est chaotique, coûteux et un peu fou — mais c’est aussi merveilleux. C’est trois mois de stress non-stop avant l’événement, mais le Jour J — les 12 et 13 septembre 2025 — on va tourner à l’adrénaline, probablement privés de sommeil et complètement excités, mais aussi très fiers… si tout se passe bien ! (rire)
Cette année, on a une belle programmation : Santa, La Femme, Zoufris Maracas, L’Entourloop — des artistes qui n’apportent pas juste un concert, mais tout un spectacle. C’est puissant de voir de la musique live avec de vrais instruments, une vraie énergie. Jouer la musique avec d’autres âmes et créer une magie collective, c’est autre chose.

Never Gonna Shave It Off
Jean Rochefort, célèbre moustachu, disait : « Pour moi, me raser la moustache revient à enlever mon slip ! » Es-tu d’accord ?
Oh bah oui, carrément. Si les gars se rasaient la moustache, ils retomberaient dans l’anonymat total. C’est un peu comme un casque de Daft Punk (rire). L’un d’eux, mon mari, j’ai peur que je ne le reconnaitrait pas dans la rue s’il se rasait la moustache — il est tout lisse comme un dauphin !

Que ce soit sur une scène de festival, en jouant dans la rue à Paris ou en inventant de nouvelles façons de surprendre leurs fans, Deluxe continue de faire les choses à sa manière — avec joie, style et beaucoup de cœur. Avec leur nouvel album Ça Fait Plaisir et leur tournée La Tournée qui Fait Plaisir, il y a un mot central à retenir : plaisir. Un mantra qui correspond à tout ce qu’ils créent : une musique qui fait du bien et rassemble, et une moustache qui ne se démode jamais.
Si vous n’avez pas encore plongé dans l’univers Deluxe, c’est le moment idéal pour sauter le pas — et agrandir la Moustache Majestueuse.